En plus des morts et des blessés de la semaine dernière, d’autres blessés, cette fois des enfants à Nyamilima ont été blessés à la suite des affrontements signalés entre deux groupes armés à Buramba, groupement de Binza dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
C'est dans la matinée de ce vendredi 24 novembre 2023 que des tirs en armes lourdes et légères ont été entendus dans ce village de Buramba. Des informations recueillies sur place par les membres de la LISVDHE, il s'agissait d'un conflit entre deux groupes armés membres du collectif des troupes armés dit Wazalendo.
Dans leurs conflits, ils se sont échangés des tirs, languant ainsi des bombes les uns contre les autres. Des obus de mortiers ont été lancés en provenance d’une position des éléments du groupe FPP/AP blessant ainsi enfants âgés d’entre 14 et 15 ans au quartier Nazareth.
Ces victimes ont été vite dépêchées à l’Hôpital Général de Référence de Nyamilima pour des soins.
<< Une bombe est tombée ici au quartier Nazareth et après son explosion, elle a blessé 3 filles et un garçon qui étaient en partance vers les champs. Cet engin était tiré depuis la Coline militaire 4 antennes occupée par les soldats de FPP/AP ». Buramba est passé sous contrôle des éléments du groupe AFPL après avoir délogé ceux du FPP », témoigne un habitant qui vit aux environs du lieu de l’incident
D'autres sources familiales des victimes indiquent que les blessures ne sont pas tellement graves.
« Trois de ces enfants, parmi lesquels un garçon ayant tous 14 ans ont été touchés aux niveaux de leurs jambes et une autre fille de 15 ans a été touchée à la partie des côtes. Ils viennent de quitter à l’hôpital pour la maison, car les éclats n’ont pas touché les os », indiquent des familiers de ces victimes.
Les mêmes sources ajoutent que tous ces enfants sont des familles différentes qui résident toutes dans le quartier Alfajiri. L'incident leur ait trouvé en cours de chemin, juste quand ils accompagnaient l’une d’entre eux aux champs.
Signalons que dans l'espace d'une semaine, et depuis que les deux groupes armés se battent entre eux, le nombre de blessés passe de 3 à 6 blessés et 1 mort dans le rang de la population de Nyamilima centre. Le précédent incident date du vendredi, 17 novembre dernier.
En plus, il sied de préciser que c'est depuis plus d’une semaine que les deux groupes engagés dans le front contre le M23, dont FPP/AP et AFPL se disputent pour des taxes qu'ils perçoivent des civiles. Et de cette tension inutile, toutes les activités ont été suspendues toute la semaine dans toute l’agglomération. Ce qui rend les conditions de vie difficile.
Pour bouter le M23 hors d'état de nuire, LISVDHE note que le gouvernement en état de faiblesse a fait recours aux groupes armés. Comble c'est qu'il n'est pas aujourd'hui capable de les maîtriser. C'est pourquoi ces derniers ne cessent de commettre des navires allant jusqu'à tuer la population civile qui ne fait partie au conflit.
L'État congolais doit prendre vite des mesures câbles d'épargner ces citoyens des navires des troupes armés. Il doit s'abstenir d'usage des groupes armés. Si non telle sera une manière de les encourager et d'encourager les violations des droits humains. Encourager l'opération nalisation des groupes armés non payés, non nourris et non encadrés, ce n'est autre que jeter son peuple dans la guerre du loup.
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