Ce programme est basé sur la collecte des données faisant état des violations des droits de l'homme. Ainsi, LISVDHE collecte et mène des recherches sur les données faisant états aux violations des droits de l'homme.

Quant à la méthode utilisée dans le cadre de ce programme, pour pouvoir s'imprégner de la réalité ou de la véracité des faits, LISVDHE organise des missions de terrain. La mission diligentée sur le terrain peut entrer en contact avec les victimes et les covictimes, les proches des victimes, les rescapés, les autorités locales, les organisations locales, les responsables religieux, les médecins/infirmiers, les avocats des victimes (s'ils existent), dans le but de recueillir des détails en détail.

La mission de documentation est une occasion pour elle d'identifier les victimes et leurs besoins. Il l'est aussi un moment d'aider les victimes dans la réunification des éléments de preuves pouvant leur servir devant les cours et tribunaux.

Ainsi, la « Non à la torture » étant un des droits de la personne de caractère absolu, il n'épargne pas à ce programme, car au cas où la torture est pratiquée comme moyen de tirer de quelqu'un un aveu ou d'autres intérêts, il constitue automatiquement une violation des droits de l'homme. Et à cette occasion, elle doit faire aussi objet du programme de documentation. Ainsi LISVDHE conduit des enquêtes sur des cas tortures puisqu'une fois infligée sur un individu par une personne porteuse d'une casquette publique, constitue une violation des droits de l'homme.

Il faut préciser que cette activité se solde d'une part par des lettres de dénonciations, des communiqués de presse et/ou le plaidoyer auprès des autorités et autres partenaires tant nationaux, régionaux et/ou internationaux. D'autres parts, elle peut se solder par un accompagnement des victimes devant les cours et les tribunaux. Dans ce genre des cas, LISVDHE accompagne les victimes dans l'élaboration des plaintes, et si possible dans la représentation devant les cours et les tribunaux. 

------------------------------------------------------------------------------------------------------

En d'autres mots, que fait l’organisation LISVDHE dans la documentation ?

Dans la documentation, l’organisation des droits de l’homme collecte, analyse, classe et conserve toutes les informations liées aux violations des droits humains. Cela comprend :

  • les témoignages des victimes et des témoins,

  • les rapports d’enquêtes réalisés sur le terrain,

  • les données statistiques (arrestations arbitraires, disparitions, cas de torture, discriminations, etc.),

  • les documents juridiques (lois, conventions, décisions de justice),

  • et les communiqués officiels des institutions nationales et internationales.

Ce travail de documentation vise à constituer une mémoire des faits et à fournir des preuves crédibles et vérifiables sur la situation des droits de l’homme dans un pays ou une région.


Pourquoi la documentation est-elle importante ?

La documentation est essentielle pour plusieurs raisons :

  1. Témoigner et informer : elle permet de garder une trace écrite des violations afin qu’elles ne soient pas oubliées ou niées.

  2. Servir de preuve : ces documents sont utilisés dans les procédures judiciaires nationales ou internationales (tribunaux, commissions d’enquête, etc.).

  3. Sensibiliser l’opinion publique : les rapports publiés permettent de mobiliser la société et la communauté internationale contre les injustices.

  4. Faire pression sur les autorités : en rendant publiques les preuves, les organisations obligent les gouvernements à rendre des comptes.

  5. Prévenir les violations futures : en documentant le passé, elles aident à identifier les causes profondes et à proposer des réformes pour éviter leur répétition.


Comment LISVDHE documente-t-elle ?

Nous utilisons une démarche méthodique :

  • Observation directe sur le terrain par des enquêteurs spécialisés.

  • Collecte de témoignages auprès des victimes, familles, et témoins.

  • Vérification croisée des sources pour garantir la fiabilité des informations.

  • Analyse juridique pour qualifier les faits (crime de guerre, torture, discrimination, etc.).

  • Archivage et publication de rapports officiels destinés au public, aux médias ou aux instances judiciaires.