Les conflits sont les causes majeures des violations des droits humains. Il ne sera pas cohérent de défendre les droits humains et s'en passer de la résolution ou de la prévention des conflits. Cependant, via ce programme, LISVDHE procède aux analyses des différents conflits avant d'en proposer des pistes, des solutions. Mais dans le cadre des conflits interpersonnels, LISVDHE procède à leurs résolutions pacifiques dans le cadre de la médiation. À cet effet, via le collège à ce programme, LISVDHE reçoit à son bureau des dizaines des requêtes chaque semaine. 

DETAILS DU PROGRAMME

1. Analyse des conflits

Pour la paix? LISVDHE commence par observer, comprendre et analyser les causes profondes du conflit.

  • Elle identifie les acteurs concernés, leurs intérêts, leurs besoins et leurs revendications.

  • Elle étudie les origines du conflit (politiques, ethniques, économiques, religieuses, sociales, etc.).

  • Elle évalue les conséquences sur les populations (violences, déplacements, tensions communautaires).
    Cette étape d’analyse permet d’agir de manière objective, stratégique et adaptée à chaque contexte.

2. Prévention et transformation des conflits

Une fois les causes identifiées, l’organisation agit pour prévenir l’escalade et transformer les relations hostiles.
Ses actions peuvent inclure :

  • La médiation entre les parties en conflit pour rétablir le dialogue.

  • La sensibilisation des communautés à la tolérance, à la coexistence pacifique et au respect mutuel.

  • La formation des leaders locaux à la gestion non violente des différends.

  • La promotion de la justice sociale et de l’équité, afin de réduire les inégalités sources de tensions.

La transformation des conflits consiste à changer les attitudes, les comportements et les structures qui alimentent la violence pour construire une paix durable.

3. Résolution pacifique des conflits

Pour résoudre les conflits, l’organisation privilégie des moyens non violents tels que :

  • Le dialogue intercommunautaire ou interreligieux.

  • La négociation entre les parties opposées, sous la médiation de personnes neutres.

  • L’arbitrage ou la conciliation, selon la gravité du conflit.

  • Le soutien psychologique et social aux victimes et anciens belligérants, afin de favoriser la réconciliation.

Ces démarches visent à rétablir la confiance, promouvoir le pardon et bâtir des institutions solides capables de maintenir la paix.

4. Suivi et consolidation de la paix

Enfin, l’organisation met en place des programmes de suivi pour éviter la reprise des hostilités :

  • Projets communautaires communs (écoles, coopératives, reconstruction).

  • Dialogue continu entre anciens adversaires.

  • Éducation à la paix pour les jeunes et les leaders.