ACTUALITÉS
La situation journalière des droits de l'homme à votre portée.
Goma: une ville en état de nature. Ville caractérisée par des violations des droits de l’homme de tout genre
Goma : un bébé assassiné par des bandits armés
Goma: une ville invivable. Le droit à la vie deduit au droit à la mort.
Rutshuru: les jeunes ne cessent d'être cibles des rebelles du mouvement AFC/M23. Est-ce que son combat décline vers le tribalisme ?
Ituri: plusieurs morts dans une double attaque de la milice CODECO à Jiba et à Fataki
Beni: Un taximan moto tué, et ses collègues envahis de la colère
Rutshuru: le M23 s'attaque à la jeunesse nande.
Rutshuru : le M23 responsable des plusieurs cas des tortures
Nyiragongo: un élève en classe tué par balle
Goma: ville où l'insécurité a élu domicile.
Les assassinats sont devenus une monnaie courante à Goma, province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Au delà des crimes perpétrés par les autres criminels inconnus, cela est dit, du fait qu'il ne se passe une nuit sans qu'une personne ne soit tuée par balle d'un militaire, d'un agent de la police ou encore d'un de leurs alliés des groupes armés Wazalendo.
Rutshuru: un autre cas d'assissinat signalé à kibirizi
Goma: la gâchette facile, un moyen d'enrichissement et de résolution des conflits.
Rutshuru: un homme tué par les éléments rebelles du M23
Goma: un défenseur des droits humains enlevé par des inconnus
Nord-Kivu : Double meurtres dans la ville de Goma
Lubero: en plus des 49 personnes massacrées vendredi passé à Beni, 42 morts dans un nouveau massacre
Rutshuru : AFC-M23 vers une véritable chasse à l'homme. Les jeunes en font des cibles.
Parmi eux, certains ont été arrêtés le jour et d'autres enlevés la nuit d'hier. À l'issue des informations à la table de LISVDHE, certains seraient détenus au cachot des services de renseignement du M23, et bien attendu chapeautés par le Colonel… LISVDHE condamne sévèrement la manière dont ces arrestations sont en train d'être exécutées. Elle condamne également tous les enlèvements, les tortures et les détentions illégales faits à l'endroit de civils qui n'ont rien à faire avec la politique. Face au commandement en place, et bien attendu composé par des éléments qui lorsqu'ils s'emparaient de cette zone durant les deux dernières rébellions (colonel Innocent Zimulinda, Kipanga Ndayambaje ... tous du CNDP en 2008 et du M23 de 2012) ont été réputés auteurs ou commanditaires des graves crimes, LISVDHE craint que certains de ces personnes détenues soient exécutés si on n'en fait pas suivie. Pour ce faire, LISVDHE exige la libération pure, simple et sans conditions ces personnes arrêtées sur base des simples soupçons. LISVDHE regrette que le gouvernement de la République ait retiré les mandats d'arrêt qui avaient été émis en 2013 à l'encontre de ces anciens précités officiers de l'armée. Ces mandats ont été obtenus au prix des vies des militants des droits humains qui se sont sacrifiés jours et nuits pour l'amélioration, la restauration de la paix et le respect des droits humains. À ces égards, ne voyant pas les raisons pouvant le justifier, LISVDHE croit que cet acte ne peut s'interpréter non seulement comme un soutien à l'impunité, mais aussi comme crachats jetés à la lutte et aux efforts des acteurs de la société civile. Quant à l'AFC-M23 ; ne voulant pas apporter notre soutien à aucune philosophie politique, encore moins à un groupe de caractère politique, LISVDHE croit qu'il doit éviter à prendre civils à des cibles. Il doit agir tout en respectant les droits humains et le droit international humanitaire, car l'idéal qu'il a tant chanté n'a rien à faire avec un mouvement qui tue des civils, qui viole les femmes et filles, qui torture et qui pillent les biens des paisibles citoyens.