Les assassinats et meurtres sont devenus une habitude à Beni dans la province du Nord-Kivu. Le silence coupable des autoritéscongolaises laisse croire qu'elle s'en méfient.
Après le meurtre de 26 personnes qui le bilan d'etait alourdi à quarante huit personnes, ce 23 novembre 2023 dans la ville de Béni, le gérant du bistrot Mont-bleu de Monsieur Mwami a été tué par balle. De ce meurtre, une psychose s'en ait suivie en cellules MBULA et KASANGA-TUHA au quartier KASANGA-TUHA. Les habitants de cette partie de la commune MULEKERA sont arrivés à soupçonné un individu d'être parmi les auteurs de ce meurtre. Ne laissant pas chance à la justice de mener une enquête sur sa culpabilité, pour se rendre justice, ils ont décidé de mettre le feu sur le présumé auteur. Ce qui rend le bilan à deux morts.
Il sied de signaler que la police est arrivée en retard pour tenter d'en ouvrir les enquêtes.
Cette situation fait craindre tout observateur averti. Il y ressorte des mauvais signaux pouvant déboucher un jour soit à une demande à l'autonomie externe soit à une guerre civile.
Les autorités doivent s'acquitter pleinement de leurs obligations en matière des droits de l'homme. Telles ne sont autres que l'obligation de protéger, de respecter et de réaliser les droits de l'homme. Ceci veut tout simplement dire que les autorités tant civiles que militaires doivent s'abstenir à empiéter les droits humains des individus, elles doivent faire de tous les moyens pour protéger ces citoyens contre les tiers acteurs qui sèment terreurs et désolation et enfin doivent intervenir matériellement pour les déplacés, les blessés ainsi que pour les familles des disparus.
Quand cela ne tienne, l'État doit prendre des mesures pour que les enquêtes puissent permettre l'effectivité du droit de recours soit effectif.
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