Un nouveau corps sans vie, portant des traces de torture, a été découvert dans le quartier Mugunga, en ville de Goma, plus précisément dans le lieu communément appelé « Ku Cheval ». Ni la victime ni les auteurs présumés de ce crime n’ont encore été identifiés.
Alors que la population aspire à la paix et à la sécurité, cette découverte ravive de profondes inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains. La situation rappelle tristement celle vécue durant les trois premiers mois de la prise de Goma par les rebelles de l’AFC-M23, mouvement qui contrôle encore aujourd’hui une partie des provinces du Nord et du Sud-Kivu. À cette époque, de nombreuses personnes avaient été exécutées dans les cachots des rebelles avant que leurs corps ne soient abandonnés dans les rues et avenues de la ville.
La Ligue des Sacrifices Volontaires pour la Défense des Droits de l’Homme et de l’Environnement (LISVDHE) déplore cette nouvelle perte en vie humaine et condamne fermement cet acte. L’organisation appelle à l’ouverture d’une enquête rigoureuse, juste et impartiale afin d’identifier et de traduire les auteurs en justice. Elle réaffirme également que la sécurité de la population doit demeurer la priorité absolue dans toute action ou politique publique.
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