Rutshuru : Trois civils tués par les éléments terroristes du M23.

Publié le 4 janvier 2024 à 13:31

Après Kishishe à Tongo, après Bugomba à Rumangabo, après ce qui s'est passé à multiples reprises dans le parc national de Virunga dans le Nyiragongo et ailleurs, c’est encore dans la collectivité chefferie de Bwito, groupement de Tongo, village Gashavu en territoire de Rutshuru que cette journée du 03 janvier 2024 vers 11:00, que trois autres civils ont été lâchement abattus par les terroristes du M23.

Parmi les victimes, se retrouve notamment sieurs :

  1. MUYUMBU NSHIYAGAHIGO de Kavumu
  2. AMINI MIHETO de Mugonzi, et
  3. BAMENYUMUGABO NTAWIYANGA de Muhanga

La nuit du 02 janvier 2024, les trois avaient été arrêtés dans leurs villages par leurs bourreaux pour qu’ils leur transportent les fardeaux. C’est dans la matinée du lendemain que leurs corps, bras liés par-devant, ont été retrouvés à Mashiga. 

Cette situation créée de panique dans la population de cette chefferie et du territoire de Rutshuru en général.

LISVDHE condamne ce comportement barbare et criminel caractérisant les éléments du M23. Ce dit comportement ne ressemble ni de loin ni de prêt un mouvement qui l’idéal est la libération d’un peuple opprimé. C’est pourquoi LISVDHE croit qu’il serait utile que le M23 cesse de fouler aux pieds les droits humains, et si possible se rendre. 

D’autres parts, LISVDHE condamne également le silence coupable de la communauté internationale vis-à-vis des crimes qui se commettent à l’Est de la RDC. Caractérisé par des interventions à traitements différenciés, ce comportement n’est autre qu’une discrimination mettant en péril l’essence du principe d’universalisme que revêtent les droits de l’homme. 

La justice congolaise manifestant des faiblesses, LISVDHE demande au gouvernement de faire appel aux cours et tribunaux internationaux pour ouverture des enquêtes sur tout crime commis dans les zones opérationnelles de l’Est. Quand cela ne tienne, un tribunal spécial à chambres mixtes reste d’une grande importance et d’une extrême urgence. 

Dans le souci de chercher comment sauver le reste de ce peuple pris pour otage, LISVDHE pense que l'État congolais doit prendre des mesures pouvant les contraindre ces rebelles soit à déposer les armes ou soit à se dissoudre. Ces mesures doivent être soit lancé une offensive de grande envergure ou soit passer carrément aux négociations, mettant à l'écart les auteurs des crimes, des geurres, crimes de génocide et crimes contre l'humanité.

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