Ce premier février 2023, à Rubare, Mme Manishimwe Gashaka, habitante de Kigarama, qui venait de se marier à peine, il y a une semaine, a été kidnappée par des hommes armés en armes à feu. Fille de SEBUCHIKIRA Évariste, pasteur du 8ᵉ CEPAC de Rubare et dont l'église se trouve dans le quartier Majengo, elle a été capturée par ces malfrats pendant qu'elle allait se rendre aux toilettes vers 2:00 du matin.
Les après-midi, les assaillants ont appelé les proches de celle-ci sur téléphone, leur exigeant une somme équivalente à deux mille cinq cents dollars (2500$) pour la laisser en vie. Commerce humain ? Question de vie ou de mort si l'on ne paie pas. Cette pratique est courante depuis les années 2011 ; aucune mesure n'a été prise par les autorités pour en finir.
Pendant ce temps, aujourd'hui 02 février 2023, dans la même cité, même territoire, Monsieur Bwerevo, de Rubare, quartier Kanyatsi, dans les mêmes circonstances et vers les mêmes heures, durant qu'il voudrait aussi aller à la toilette, a été retiré de sa route par des hommes armés qui l'ont coupé la gorge. Celui-ci a été dépêché au centre de santé de la place qui, n'ayant été aussi à la hauteur de le secourir, l'a transféré à l'hôpital général de référence de Rutshuru.
Quand cela ne tienne, rappelons que c'est depuis le mois d'octobre que le territoire de Rutshuru est sous contrôle des rebelles du M23.
Eu égard à cette situation, l'organisation LISVDHE rejoint la position de la VFD. Cependant, elle condamne les attaques dirigées contre les femmes et filles par les rebelles ainsi que les membres des groupes armés. Ainsi, elle appelle au gouvernement de la république à prendre des dispositions pouvant assurer la sécurité des femmes et filles pendant et après ces guerres des rébellions.
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