Masisi : Un motard tué à bout portant par un présumé Mzalendo près de Sake

Publié le 3 avril 2024 à 15:53

Agé d’une vingtaine d’années, un jeune homme a été tué à bout portant par un présumé Mzalendo armé ce mercredi 03 Avril 2024, sur l’axe routier Sake - Mushaki, précisément à Rutoboko, une entité contrôlée par les patriotes Wazalendo.

Ici, c’est en chefferie des Bahunde, territoire de Masisi, au Nord-Kivu.

D’après la notabilité Masisoise qui livre avec angoisse cette nouvelle, Samuel Kisuba est le nom du jeune motard qui effectue habituellement le trafic entre Goma, Sake, Masis et Walikale.

Nos sources sur place renseignent que le motard Samuel Kisuba a été tué après une courte discussion engagée avec les éléments Wazalendo suite à une taxe dont il n’a pas été d’accord. Sur les 10.000 FC qui lui ont été demandés, la victime a donné 5.000FC. N’étant pas d’accord avec la somme, l’un des éléments Wazalendo n’a pas hésité de tirer sur le pauvre motard, qui est décédé sur le champ.

Selon les usagers de la route Goma – Masisi-Centre, il s’observe plusieurs cas de tracasseries de la part des Wazalendo qui ont érigé de nombreuses barrières par ici par là.

Face à cette autre situation malheureuse, les autorités militaires sont appelées à intervenir rapidement pour y remédier, en cette période où le territoire de Masisi fait face à des rudes combats du M23 contre la coalition Wazalendo – FARDC.

Il est important de rappeler qu’un cas similaire s’est produit dimanche 01 Avril dernier dans la ville de Goma, non loin de la station Mutinga où un jeune chauffeur de l’organisation CICR a été aussi tué par un présumé Mzalendo pour ne l'avoir pas donné passage pendant qu’il roulait à vive allure sur la chaussée.

LISVDHE en tant qu'une organisation de défense et promotion des droits de l’homme a toujours décrié cette situation surtout en ce qui est la circulation incontrôlée des armes dans et autour de la ville de Goma.

LISVDHE condamne cet énième fusillade attribué à un élément incontrôlé des groupes armés dits wazalendo. Elle condamne également la passivité de l'autorité bis à vis de son obligation de protéger. 

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