Ce depuis hier jeudi 11 janvier 2024 que mademoiselle Fanny Nyembo, habitant de Goma a été enlevée par des les ravisseurs inconnus.
À destination inconnue, ses ravisseurs exigent à sa famille une somme de trente milles dollars américains (30.000$) pour libérer leur proie. Pendant ce temps, pour mettre pression à la famille de la victime, ses ravisseurs ont balancé ses images ligotés et bouche bandées. Des tels traitements, ne seraient autres que des tortures.
De son lieu de captivité, LISVDHE craint que celle-ci soit objet des viols à répétition et que cela porte atteinte à son intégrité physique et mentale.
Cette situation qui s'assimile au commerce humain, date de plus de dix ans. Pour formaliser leurs sales opérations, les kidnappeurs utilisent les téléphones pour mettre pression aux familles et pour collecter la somme exigée. Les numéros de ces téléphones sont identifiés, identifiables et repérables. Les autorités en savent très bien. Pendant qu'elles doivent être animées par l'obligation de protéger les individus contre les agissements des tiers, à déplorer, c'est que les autorités n'ont jamais pris d'initiatives sérieuses prouvant la volonté de mettre un terme sur cette pratique.
LISVDHE regrette que cette pratique se pérennise aux yeux et à la barbe tranquille des autorités. De ce comportement, elle croit que les autorités ont omis à leurs devoirs.
L'enlèvement, les viols et tortures étant toutes des violations de droits de l'homme, LISVDHE condamne cette observation passive des autorités à des antivaleurs menaçant le droit à la vie, le droit à l'intégralité physique et mentale, etc.
Pour protéger son peuple de cette guerre froide, LISVDHE demande le gouvernement d'ouvrir des enquêtes sur tous les numéros déjà identifiés, dénicher les auteurs et les traduire en justice. Pour de faciliter le recours au système de localisation du téléphone serait d'importance très capitale.
Par ailleurs, LISVDHE croit qu'il est de droit que la justice oblige les entreprises de communication à rendre disponible et dans un bref délai les détails les plus possible du propriétaire du numéro de téléphone aux Familles des victimes.
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