C'est ce mardi 26 décembre 2023 à Kako, groupement de Kisigari en territoire de Rutshuru qu'un jeune du nom de Joachim Sendegeya, fils de Gustave Sendegeya enseignant à l'Institut Ntamugenga a été arrêté par les jeunes civils.
Reproché d'avoir enlevé un enfant en date le 24 décembre 2023 à Kako; pour qu'il éclaire l'opinion sur ce qu'il est et sur ce qui sait du phénomène kidnapping, il a été copieusement tabassé. Et comme cela ne suffisait pas, pour le contraindre de citer les identités de ses complices, il a été terriblement torturé avant d'être brulé par la population en colère, appauvrie et fatiguée du phénomène kidnapping.
Pour d'ample précision sur les faits lui reprochait, l'enfant qu'on l'accusait avoir enlevé était connu au nom d'Élie Mugisha Neretse. De sept ans (7), il a été kidnappé le 24 décembre 2023 à Kako. Après que sa famille n'eut trouvé l'argent exigé pour cautionner sa liberté, son corps a été retrouvé abandonné en brousse.
Notons que des mêmes scènes et des mêmes spectacles, ce phénomène est devenu extrêmement fréquent dans ce territoire. Beaucoup des familles ont perdu les leurs dans les mêmes circonstances. Et personne n'en parle pour en trouver une solution.
Du cas qui fait sujet, qu'il plaise de dire qu'au cœur des investigations de la LISVDHE, il se pourrait que ce jeune tué et brulé, ait été agent de sécurité du bureau de cité Rubare. Pendant qu'il recevait des coups et tortures lui administrés, il se pourrait qu'il aurait cité certains cadres de l'administration locale du M23. Il leur avait cité en tant que commanditaires indirects des certains cas des kidnappings enregistrés en territoires de Rutshuru.
Rappelons qu'il fait plus d'un an que le territoire de Rutshuru est sous contrôle des rebelles du M23. Des divers rapports des organisations de défense des droits de l'homme, les éléments de ce mouvement politico-militaire sont souvent accusés d'être auteurs des graves violations des droits de l'homme. Au-delà des meurtres, des tortures, des viols et autres violations des droits humains, n'étant pas payés, ils sont aussi suspectés de s'avoir plus impliqué dans cette forme de commerce humain.
Le non à la torture et le droit à la vie étant deux droits humains absolus en temps de guerre comme en temps de paix,
Eu égard que les civils n'ont rien à faire de cette guerre qui leur ait imposé, LISVDHE croit que les responsables du M23 doivent instruire à leurs éléments de respecter et de faire respecter les droits humains, le droit international humanitaire ainsi que droit de la guerre.
La présomption d'innocence, le droit au tribunal et le droit au procès équitable étant tous des droits humains de tout citoyen, LISVDHE condamne cet agissement de la population civil et le silence des éléments du M23.
Les faits se passant aux yeux du public et sans distinction d'age, LISVDHE craint que cet agissement affecte l'esprit des enfants de manière à les rendre plus criminels. Cependant, elle croit que le droit serait au cœur et au-dessus de tout agissement.
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