Goma: des innocents déplacés tués lors des querelles entre groupes armés membres de la synergie dit wazalendo.

Publié le 24 octobre 2023 à 15:54

C'est à l'endroit dit Kanyarucinya, juste dans un camp des déplacés où les éléments des groupes en armés en coalition dit Wazalendo se sont échangés des tirs. Au cœur du conflit, un colonel d'un camp a été arrêté par les éléments d'un autre camp. La libération inconditionnelle étant refusée, il s'est ensuivi l'échange des tirs sans tenir compte du lit. Ici, quatre personne ont trouvé la mort et 12 blessées non dans les camps des wazalendo qui se battaient, mais dans les rangs des innocents déplacés. 

Signalons que les corps des personnes décédées ont été dépêchés à la morgue de l’hôpital de Référence de Ndosho où sont gardés.

Qu'il plaise à nos lecteurs de préciser que ces accrochages ont durée plus de 2 heures. Des armes lourdes et légères se sont faites entendre aux environs 11h30′ dans le camp des déplacés de Kanyaruchinya située à moins de 5 km au Nord de la ville de Goma.

Cette situation a causé une paralysie des activités des certaines  organisations humanitaires qui fournissent des vivres et non vivres aux déplacés vivants dans ce camp.

Des informations recueillies sur place renseignent que ces accrochages entre les Wazalendo dit APCLS et celui d’un certain Mbokani, tous présents dans ce territoire.

LISVDHE condamne ces cas d'assassinats faits à l'endroit des civils. Cet acte est une manière de victimiser de plus ces personnes qui ont tant soufferts dans les camps de déplacés. Cependant, elle considère que l'État congolais a omis à son obligation tant de protéger que de réaliser. 

LISVDHE croit que cet acte ignoble est la conséquence du manque de respect du gouvernement à ses obligations. Doter les armées aux civils non formés ne peut être considéré que rien d'autre que l'équivalent du crime de guerre.  

Pour restaurer la paix dans cette partie du territoire nationale de la République Démocratique du Congo, 1) l'État doit se mettre à la hauteur de désarmer tous les combattants au sein de ces groupes armés, les intégrés soit dans l'armée ou, soit dans la vie civile. Secundo, il doit prendre des mesures d'encadrement pour meilleure intégration de ceux qui seront démobilisés. Tierso, il doit instaurer un tribunal pour juger ceux qui vont reprendre ou tenter de reprendre les armes ainsi que leurs complices. 

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